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les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Télécimes
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les damnés de la terre. © archive perso
les damnés de la terre. © Jean Duhaldeborde
les damnés de la terre. © Télécimes
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les damnés de la terre. © archive Echappement
les damnés de la terre. © Télécimes
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les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
les damnés de la terre. © Jacques Privat
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les damnés de la terre. © archive perso
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les damnés de la terre. © archive perso
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les damnés de la terre. © Robert Ollivier
les damnés de la terre. © Télécimes

Les paroles s’envolent, les écrits demeurent.

Les Damnés de la Terre vous propose de nous souvenir, ou de découvrir le monde des rallyes tout terrain à ses débuts jusqu’à 2020 : une remontée dans le temps forte en émotions, à l'odeur de terre brulée sur les pots d'échappement et d'huile de moteur... Laissez-vous guider dans une discipline française trop méconnue qui ne vous laisserai pas indifférent. 

N’hésitez pas à visionner cette vidéo de présentation du premier tome. Cela vous donnera une idée du produit et du contenu; pour plus de renseignements, appelez moi au 0750971684 je me ferai un plaisir d’échanger.  

Ils donnent leurs avis : 

 Michel Morelli, auteur de plusieurs livres traitant des rallyes mondiaux et français 

 Pierre Pagani, ancien directeur en chef d’Echappement, grâce à un article paru sur Auto Hebdo en 2017

Avis Michel Morelli -journaliste spécialisé rallyes mondiaux

avis Pierre Pagani-Auto Hebdo

 

Il est des premières qui ne s’oublient pas...

Nicolas Errandonea - © MPV Race
Nicolas Errandonea - © MPV Race

La première nage sans les bouées, la découverte du vélo, le premier jour de travail, tomber amoureux pour la première fois…Il est coutume d’entendre qu’il y a des premières qui ne s’oublient pas. Témoignages de doux tâtonnements en compétition. 

Daniel Mandin. Comme dans beaucoup de choses lorsque c'est une première, tout d'abord ça te marque. L'excitation atteint des summums une semaine avant et parfois plus encore. Les moindres détails ou anomalies paraissent insurmontables à l’approche de l’épreuve. Mon premier rallye, je l'avais choisi chez moi au Dunes et Marais en 1987 à bord d’un phil’s car 2RM. Sur un terrain plus que boueux, avec le peu de puissance que nous avions, mon navigateur Gilles Jean pour lequel c'était également le baptême du feu était obligé de descendre du buggy pour l'aider à avancer, un comble pour des gens qui recherchaient l'adrénaline de la vitesse. Il m’arrivait d’éclater de rire en écoutant mon copilote exténué, maculé de terre : « Dans quelle galère je me suis mis ! » Tellement enchantés par cette première expérience, nous nous sommes engagés un mois plus tard au Plaines et Vallées. Enorme concentration de concurrents, Saint André croulait de camions d'assistance. 174 partants, ça marque et enfonce un peu plus le réconfort d'avoir choisi la discipline à la mode. Nouveau terrain de jeu avec le gel, le vent glacial, le verglas sur les anciennes pistes d'aviation en béton. Pour moi, que du bonheur, mais je devais être un peu fou puisque mon navigateur qui avait posé ses pieds dans la boue au Dunes en avait eu pour son argent au Plaines. En plus d’être frigorifié, le pauvre a terminé l'épreuve la peur au ventre au point de jeter l'éponge à tout jamais.

Janick Catinot (Lada en 1997). Notre Lada refusé aux vérifs (manque de barres d'arceau), nous oblige à travailler jusqu'à 4h00 du matin pour être autorisés au départ de notre premier rallye. Surmotivés sans ayant pu dormir une seule minute, nous n’avons pu faire mieux que … derniers. Quelle fatigue au final quand j'y repense. 

Ulrich Leclerc (flac 2RM). Dunes et Marais 1999 : Du grand n'importe quoi !!! La panique ! Des têtes à queue un peu partout, des erreurs dans les notes aussi bien en spéciales que sur les liaisons. Alors que nous sommes locaux ! Pour couronner le tout : abandon le dimanche matin sur la spéciale de la Chevaille où nous nous sommes ensablés. 

Arnaud Etchecopar (proto 2RM). 1er rallye à Bussunarits 2002. Heureux comme tout, je ne connaissais rien mais je m'en foutais pas mal. J'étais là comme engagé et c'était bien le plus important ! 1ère spéciale, je loupe un virage. Marche arrière et boite bloquée ...Abandon (snif) direction l’apéro (yes) !

Grégory Goni (phil’s car 2RM). Arzacq 2005, de galères en galères mais au final de supers souvenirs puisque nous avions terminé. La pluie et la boue sur deux jours, je ne comptais plus les têtes à queue et marches arrière. Parebrise out, du pur bonheur avec l’habitacle inondé aux passages de gués. 

Bastien Morisse. Arzacq 2005 avec un fouquet d'endurance. Première spéciale, on était à fond partout avec l’impression d’avancer …Malheureusement le verdict au point stop nous réserve un chrono catastrophique par rapport aux premiers. Nous éclatons de rire...Dire qu'en endurance, nous avions de bons résultats… « Oulaa, le rallye, c'est quand même autre chose !! » 

Anthony Menanteau (phil’s car 2RM). Une annonce vue sur internet d'un ancien buggy 2 roues motrices à un prix très bas m'incite à l'acheter. L'occasion est belle pour enfin posséder ma propre auto de course. Enormément de travaux et d'heures passées dans l’atelier pour rafraichir et mettre aux normes notre auto de vingt ans d’âge. Après trois années à y bricoler dessus, vint le moment de l'inscription pour les premiers tours de roues en compétition. Chez moi au Dunes et Marais en 2009. Je m’en faisais une joie. Cabriole au bout de 3 km : douche froide !!

Fabien Darracq (Toyota). Arzacq 2010 : J'ai les chevilles qui tremblent au départ de la 1ère spéciale. Stress incontrôlable ! Au bout de 100 mètres, première équerre droite, premier tout droit suivi d’une toupie. Ça commence fort ! En fait, on accumule beaucoup d'attente et d'espoirs en se faisant des films pendant les heures passées à préparer l’auto. Je n'oublierai jamais ma première fois. 

David Toulou (cherokee). Arzacq 2010, je me suis retrouvé au volant grâce à Benoit Soulas. Entre les faits de course et problèmes de certains ténors, je me suis vite retrouvé en tête de la catégorie à ma grande surprise. Celle des autres également. Le samedi soir à l'entrée du parc fermé, répondre au micro de Daniel Lemarié lui-même étonné mais qui a toujours les bonnes questions et analyses pour te mettre à l’aise, ça me faisait chaud au cœur. Une super émotion. Puis vint le dimanche, toujours 1er au trophée 4x4 avec 4’50 d'avance jusqu'à la dernière spéciale où j'ai cassé le doigt d'allumeur : abandon (les boules !!!!)

Nicolas Errandonea (phil’s car 2RM). Labourd 2012 avec de la fibre, l'aile arrière droite a été éclatée contre un poteau le samedi puis perdue le dimanche. Une très belle avant dernière place au général !!!!!!!!! Et une grande fierté d'avoir fini entier au volant d’une auto que j’avais achetée un mois avant.

Au théâtre ce soir ...

Jean Boutet en version amphibie. © Serge Garnier
Jean Boutet en version amphibie. © Serge Garnier

Extrait issu des 4 pages du résumé année 1981 magnifiquement écrit par le journaliste Pascal Litt (tome 2)

Comédie pas trop dramatique en douze actes. La mise en scène et les décors sont du cru, les dialogues n’appartiennent qu’aux acteurs eux même, les costumes sont pleins de boue ou de poussière. Avec les pilotes du Grand Circus de la Gadoue et des Hautes Montagnes Réunis, leurs coéquipiers et mécaniciens ; les organisateurs, chronométreurs et commissaires de piste ; les bénévoles de la buvette, qui ont permis aux spectateurs de tenir jusqu'à l'ultime seconde du championnat 1981 âprement disputé. Ils sont tous revenus ce soir pour la dernière représentation.

Les trois coups retiennent l’attention, le rideau se lève sur un décor grandiose : les Pyrénées, en plein Pays Basque.

 

Acte1 : La Ronde du Labourd 

Une fois l'an, Georges Debussy quitte le baquet d'Amatchi, sa Jeep volante, et enfile un brassard sur lequel est inscrit le mot magique « organisateur ». Il attend les concurrents pour lesquels il a concocté un parcours montagneux (dans les Pyrénées, il aurait du mal à faire autrement) mais roulant. Le favori logique est un buggy, à moins que Boutet et Guichamans ne créent la surprise : ils ont acheté le buggy 4 x 4 de Pachiaudi, celui-là même qui a gagné le Rallye des Cimes en 78. las, un cardan aussi bête que méchant réduira à néant leurs espoirs. Maurin et Pachiaudi, sur la touche eux aussi, leur tiennent compagnie, et évaluent les chances des p'tits jeunes : Philippe, qui mène la danse sur le Strakit ex-Forin, Champion de France 1980, Nantet qui attaque comme un malade pour aller chercher Philippe, et Bernad qui essaye de rattraper les deux autres. Maurin donne Nantet et son Punch comme favoris, Pachiaudi croit en les chances de Bernad et de son ... Pachiaudi, « Tu penses, un Pachiaudi, ça monte aux arbres ! » qu'y dit. La suite mettra tout le monde d'accord : Nantet, dans la dernière spéciale, crève d'abord, puis casse un cardan, tandis que Bernad ne parvient pas à remonter le Strakit des Philippe qui emportent l'épreuve.

 

Acte 2​​​​​​ ​....

Acte 3 : La Ronde du Haut Bugey : Où l'on voit un rallye sombrer dans la boue
Changement de décor
. Les machinistes arrosent la scène à grand renfort d'arrosoirs géants, d'autres activent de monstrueux ventilateurs qui pulsent un vent glacé. Les vins chauds et les cafés de la buvette sont pris d'assaut et risquent de manquer, l'émeute est proche. Il faut dire que les pilotes ont largement le temps de s'y attarder : ils ne feront en tout et pour tout que deux tours du circuit de 14 kilomètres. C'est un peu léger pour un rallye tout-terrain, dites-vous ? Mais non, vous n'y connaissez rien, c'est la faute du temps. Ça va compter comme épreuve du Championnat ? Ecoutez monsieur,vous commencez à m'emm ... avec vos questions idiotes. Après réunion de la Commission, cette ébauche de rallye comptera, en effet, pour un vrai, et Aguerre, dans le rôle du plus vieux fou roulant dans une drôle de machine, marquera ses premiers points dans le Championnat. Les Philippe, qui terminaient seconds et Nantet, troisième, devenaient de vrais outsiders, tandis que, dans le rôle du paumé de service, Chabin commençait à se faire de sacrés soucis sur ses chances de décrocher le titre, et que Bernad sombrait carrément dans les idées noires, l'acte suivant devant se produire sur un terrain trop roulant pour un honnête Pachiaudi.

Acte 4 ....

 

Acte 5 : IIe-de-France : la roue de la Chance tourne 

Décor des plus simples : sur la scène, de la terre, plate comme la main, sur fond de blé jaune d'or, le tout sous un ciel lourd. Les autos traversent cette scène si vite que les spectateurs ont à peine le temps de les voir. Il y en a pourtant, des autos, on croirait la Concorde à 6 heures. Chabin, quand il n'est pas en panne, il va vite, très vite, et
il se goinfre le prologue pour se mettre en appétit
, puis s'empiffre de scratches (9 des 12 ES). Nantet colle à ses chausses, mais doit lui laisser la victoire et les applaudissementsArchambault, troisième, devance de peu Forinpuis vient Aguerre avec son crapaud des montagnes peu prévu pour une épreuve aussi roulante.

Max Forin

Max Forin - Les Damnés de la Terre
Max Forin - Les Damnés de la Terre

Oh putain, ma Simca 1000 !

Extrait issu des 8 pages consacrées au pilote (tome II)

 

A quand remonte votre lien au sport auto ? 

Mon permis en poche, je me suis acheté une Dauphine. J’aimais me balader avec mon voisin et lorsque nous roulions sur des chemins de terre : « Max, il faut que tu fasses du sport auto. Ils font comme ça à la télé !». Sans jamais avoir ouvert la moindre revue dédiée à ce sport, son idée a fait tilt. C’est en 1970 que j’entre véritablement dans le monde de l’automobile pour ne plus jamais le quitter. L’autocross me semble la bonne opportunité pour débuter. J’emprunte une Simca 1000 à un copain qui ne s’en servait plus. « Vas y. Fais ce que t’en veux ! ». Strictement de série, j’ai pris une valise à ma première course. Elle sera découpée pour l’épreuve suivante. Elle ne pesait plus que 400 kg. Fier de mon œuvre, je l’ai présenté à mon pote : « Oh putain, ma Simca 1000 ! » ; « Ben, tu m’as dit d’en faire ce que je veux». Elle a gagné des courses. Un jour, j’ai pris le départ avec des pneus de tracteur déclenchant les rires de mes adversaires. Qu’est-ce que je leur ai mis ! On jonglait avec les moyens du bord. Lorsqu’elle a ferraillé, je me suis essayé au rallye goudron avec une vielle BMW groupe 2 échangée contre un bateau (une histoire rocambolesque). Sans note, avec mon ami voisin, nous nous sommes inscrits à un régional de bonne notoriété « Le Georges Granger ». Nos licences prises à la journée. Sur place, je découvre un autre monde à entendre parler les mecs : tel rapport dans tel virage, tel type de pneu, telle spéciale reconnue cinq fois. C’était tellement sérieux que l’inquiétude nous gagnait. En course et sans note, nous faisions tout de même quelques bons temps. A une spéciale de la fin qui devait se courir de nuit : modification importante du parcours, des notes sont affichées sur un tableau noir. Pendant que mon coéquipier s’exécute comme nos adversaires à les recopier, je pars acheter une lampe de poche. On fait le meilleur temps avec quelques secondes d’avance. Là, j’ai commencé à croire en mes qualités de pilote. Déçu par la mentalité du goudron, je suis retourné en autocross avec l’intention de rouler sur une monoplace. 

Je découvre dans Echappement une annonce d’un constructeur Buffalo. Je tente un pari. « Allo, il paraît que vous construisez des monoplaces, ça m’intéresse. Seulement je n’ai pas de sous, vous pourriez m’en donner une ? » « Comment ? Vous plaisantez ?? » J’argumente. J’insiste jusqu’à obtenir un rendez-vous. Me voilà parti pour trois heures de route vers Strasbourg… « C’est vous? Je pensais que vous n’auriez pas osé venir. Vous ne manquez pas d’air ! » «Je ne manque pas d’air, je manque seulement d’argent ». On a mangé ensemble à midi, on parlait le même langage. 15 jours plus tard, j’ai récupéré chez lui mon châssis. Avec l’argent économisé, j’achète un 1000 Gordini double arbre. Sans pièces de rechange, j’ai contacté directement Amédée Gordini qui venait de déménager ses ateliers dans un entrepôt de chez Renault, lequel m’a filé un tas de pièces neuves. « Vas y petit sers toi ». Fallait oser demander à ce ponte sacré. Son moteur était fabuleux, ça allait aussi vite qu’un 1300 et ça valait 120 chevaux à 11 000 tours. Parfaitement équipé, j’ai remporté un tas de courses. Trop ? Ajoutés aux accrochages inéluctables sur ces courses en peloton… en butte permanente avec les adversaires, il me fallait trouver autre chose. 

L’autre chose sera le tout terrain qui devient à la mode depuis le début des années 70. 

Discipline que l’on m’avait vantée, agréable par sa simplicité et caractérisée par l’absence de reconnaissance. Je me lance avec une vielle coccinelle sur laquelle je greffe un moteur de Chevrolet Corvair. Evidemment aucune performance pour ce mariage impossible entre ces deux choses-là. Comme Pagani gagne le rallye sur un strakit. Allo Strakit … « Je voudrai une auto. Je vais vous gagner des courses. Comment on peut faire ?» Cette fois ci, le coup de Buffalo ne marche pas, mais j’acquiers un châssis neuf à un très bon prix. 

Pourquoi dites-vous LA Strakit et non pas Strakit comme tout le monde ? 

Parce que pour moi, c’était LA Famille. Avec Chatriot, Susset, Pagani, Carlotti, les patrons Lefort et Le Gourrierec, nous formions une fine équipe, hyper soudée. Des bourres terribles sur la piste et de sacrées parties de rigolade en dehors. 

Il paraitrait que ce n’était pas triste…

On en a fait des vertes et des pas mures ! Au palmarès du bon vivant, François Chatriot tenait la corde. Il ne donnait pas sa part au chien ! Le samedi soir, pas grand-chose nous arrêtait. Je me souviens d’un rallye sur Nancy, un des plus beaux de la saison du reste, où nous avions réservé un restaurant. Dans la salle, il y avait toute une équipe de belges qui était venue courir. Ça a commencé par un quignon de pain qui faisait des allers retours. Et puis avec un peu d’ivresse et beaucoup d’euphorie, c’est devenu la guerre. Les tables à l’envers, l’un d’entre nous a cassé une chaise en plastique pour se fabriquer des projectiles. La vue du patron au téléphone nous a rapidement poussé à déguerpir avant que ça ne finisse mal. Evidemment, on était en train de destroyer sa salle ! Battant en retraite, les Belges retrouvés seuls ont crié victoire… jusqu’à l’arrivée des gendarmes qui les ont rapidement fait déchantés ! Le lendemain, on n’était pas fier en lisant les faits dans le journal. 
Une autre fois, dans notre hôtel, .....

Rallye des Aravis 1985

Charles Préciso, copilote de JL Gluais décrit l’instant où tout aurait pu basculer : « Mon pilote faisait tout pour arracher un bon temps. Nous nous situions régulièrement dans le top 10 de l’épreuve, lorsque arrivés sur ce terrain très sec, l’auto a buté contre une motte de terre. D’où ce deux roues. En me jetant immédiatement contre Jean Louis qui a eu le bon réflexe de bien orienté les roues avant, nous avons évité le tonneau par miracle. »  © Yvonnick Jambon
Charles Préciso, copilote de JL Gluais décrit l’instant où tout aurait pu basculer : « Mon pilote faisait tout pour arracher un bon temps. Nous nous situions régulièrement dans le top 10 de l’épreuve, lorsque arrivés sur ce terrain très sec, l’auto a buté contre une motte de terre. D’où ce deux roues. En me jetant immédiatement contre Jean Louis qui a eu le bon réflexe de bien orienté les roues avant, nous avons évité le tonneau par miracle. »  © Yvonnick Jambon
Le rallye des Aravis se déroulait l’été, peut-être un début de réponse au sujet du coffre ouvert ? Ventiler l’air chaud...© Yvonnick Jambon
Le rallye des Aravis se déroulait l’été, peut-être un début de réponse au sujet du coffre ouvert ? Ventiler l’air chaud...© Yvonnick Jambon
Pour Bernard Fichet n°66, la roue arrière tordue l’oblige à l’abandon.© Yvonnick Jambon
Pour Bernard Fichet n°66, la roue arrière tordue l’oblige à l’abandon.© Yvonnick Jambon

Plusieurs rallyes présentés en photo agrémentent le tome 2

 

 

Toyota Team Pays Basque

Le proto Célica aux couleurs du Pays Basque. © Robert Ollivier
Le proto Célica aux couleurs du Pays Basque. © Robert Ollivier

Extrait présent dans le tome 2

 

Longtemps l’esthétique des buggies TT ne fut pas la préoccupation première des constructeurs. Profitant de l’application d’une nouvelle réglementation en 1992 éliminant de facto plusieurs anciennes autos, quelques pilotes se relanceront petit à petit avec des autos neuves avec le souhait d’améliorer leurs looks. Ainsi le proto Celica fit figure de top model dans le microcosme du tout-terrain.

Rares sont les pilotes qui débutent en compétition en construisant leur auto. En général, c’est un besoin ressenti après quelques années d’expérience, au cours desquelles l’on apprend à modifier, améliorer, mettre au point ou tester des solutions qui, si elles ne donnent pas toujours entière satisfaction, procurent suffisamment de confiance pour se lancer dans la construction d’un proto « maison ». C’est la démarche qu’a suivie Jean-Claude Biscay, mécanicien de formation, dont les débuts en course remontent à 1987. D’abord sur un buggy strakit qui cédera la place l’année suivante à un phil’s Bug. 1994 marque la mise en chantier d’un buggy.

Le cahier des charges semble simple, du moins sur le papier : châssis tubulaire classique, moteur PRV 3 litres de série monté en position centrale arrière, trains avant et arrière triangulés. Pour le reste, Jean-Claude puise au maximum des éléments existant dans la série afin de réduire les coûts. Ainsi les freins proviennent d’une Renault 25, les ponts avant et arrière d’une Peugeot 505, le transfert d’un Citroën C35, et les combinés ressort amortisseur, un seul par roue au départ, sont des Aragosta.  

Reste à habiller le tout. ......

Les Damnés de la Terre

Le Meilleur du Rallye Tout Terrain

Une question souvent entendue : « Comment vous est venue l’idée d’un tel livre ? »
Je répondrai tout simplement : « En pensant à mes grands-parents qui sont partis sans traces écrites sur la multitude de changements vécus au cours de leur vie. »

À l’heure d’internet où chaque nouvelle se consomme goulûment en un instant pour être oubliée le lendemain, je n’ai pas voulu perdre tout un pan de l’histoire des rallyes tout terrain en laissant le temps prendre un à un la vie de ceux qui l’ont écrite. J’apprécie la citation de Robert de Lamennais « Le passé est une lampe placée à l’entrée de l’avenir... »

Si vous êtes amateur de Rallye Tout Terrain, vous ne pouvez pas passer à côté de ces ouvrages !

Tome 1 : Stock épuisé
Tome 2 : 33€
 

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Les Damnés de la Terre Volume II

Les Damnés de la Terre - Vol. 2

Description

Si vous avez aimé le tome 1, sachez que le tome 2 a été réalisé avec la même passion. 

Les Damnés de la Terre, volume II,  conserve la même ligne : 100 % des pages traitent du championnat de France des Rallyes Tout Terrain. Il offre ainsi un nouveau voyage passionnant à tous les amateurs d’aventures humaines et de sensations fortes. 615 photos pour l’essentielles inédites, 336 pages dont chacune dévoilera une facette de cinquante années de compétition. Les nombreuses anecdotes jusque là confidentielles dévoilent l’esprit des rallyes tout terrain. ... Un second livre pour ne pas oublier ces pilotes quelque soit leurs palmarès !!!! 

Merci 

 

FORMAT A4 / 210x297 mm

Couverture cartonnée brillante de 2,5mm d'épaisseur
336 pages, 615 photos, papier demi mat blanc 130g
Dos carré cousu et collé
Vendu sous film unitaire
Poids : 1700g

ISBN : 9782490027118

33,00 €